Si on a longtemps pensé qu’il suffisait de mesurer l’efficacité d’un produit de soin sur la peau pour prouver sa performance et s’assurer de son succès, force est de constater que l’efficacité perçue par les consommatrices est bien plus complexe qu’il n’y paraît!
Les créateurs de produits de soin l’ont bien compris aujourd’hui et il n’est plus temps de faire de la surenchère sur le % de diminution de rides ou sur le nombre d’années gagnées par l’utilisation d’un produit anti-âge comme cela a été le cas jusque il n’y a pas si longtemps.
La perception de l’efficacité d’un produit de soin passe par l’expérience vécue et les émotions générées lors de son utilisation. Le plaisir ressenti lors de l’application d’un produit, sa texture, son parfum mais aussi l’utilisation d’un packaging attractif, l’histoire de la marque et son implication dans le développement durable contribuent fortement à cette perception d’efficacité. Aujourd’hui, grâce à une meilleure connaissance des neurosciences, certaines émotions générées lors de l’utilisation d’un produit, comme l’appréciation du bien-être, peuvent être évaluées.
Il n’en reste pas moins qu’un produit anti-âge doit tenir ses promesses en terme d’efficacité clinique comme celle de la profondeur des rides dès lors que la revendication est énoncée. La réglementation est bien là pour nous le rappeler, et c’est bien ainsi. Si le challenge aujourd’hui est de fabriquer des textures « émotionnelles », il ne faut pas perdre de vue l’importance du choix des ingrédients actifs et surtout de la manière dont on les véhicule pour les rendre efficaces sur la peau!
Ce qui est sûr, c’est que le rôle des produits anti-âge va bien au-delà d’une diminution des rides et l’on sait aujourd’hui comment prendre soin de soi et de sa peau peut générer des émotions positives et contribuer à une meilleure santé !
Quand on prend du temps pour soi, que l’on prend plaisir à utiliser un produit de soin, si l’expérience est agréable et apporte du bien-être et du bonheur, cela nous rend radieuse et belle ! Peut-on alors parler non plus ici d’une efficacité clinique ou d’une efficacité perçue mais plutôt d’une efficacité induite sur le long terme?
Et demain, avec la découverte d’autres technologies, découvrirons-nous de nouvelles efficacités ?